Enfance jeunesse

Des vacances apprenantes avec les ateliers Amasco

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Afin de permettre l’épanouissement et la réussite de tous les élèves, la Ville a proposé du 2 au 5 novembre une activité innovante : les vacances apprenantes. Les ateliers Amasco (proposés par l’association du même nom, en partenariat avec la Ville, les écoles d’Ėcully et le Centre social) permettent aux enfants d’élémentaire d’apprendre en s’amusant et ainsi de gagner en confiance grâce à des ateliers ludiques et pédagogiques.

Les productions des enfants, ici jeux avec les mots pour mettre en valeur ses qualités, décorent les murs de la salle.

 

Les enfants réunis au Centre culturel passent visiblement de bons moments. Jeudi, après un temps de rassemblement où l’une des encadrantes leur présente les activités du jour, la dizaine d’enfants du CP au CM2 se partagent en deux ateliers : les uns vont programmer un robot et les autres faire des expérimentations artistiques.

« Nous ne sommes pas là pour occuper les enfants, mais pour leur donner envie d’apprendre en mettant du sens dans toutes les activités proposées » explique Vanessa Grandjon-Naville, responsable des ateliers. Ils visent à développer des compétences « sociales », savoir-être, vivre ensemble, apprendre aux enfants à s’engager en confiance dans l’expérimentation, appréhender positivement les erreurs pour apprendre à résoudre les problèmes. Jeux autour des mots, activités scientifiques, artistiques, mais aussi pauses yoga pour décharger son énergie et prendre confiance en soi, tout est fait pour mettre en avant les talents et les réussites de chacun dans une approche bienveillante. Un contact est gardé tout au long de la semaine avec les parents et un bilan individuel mettant en avant les apprentissages de l’enfant et ses compétences leur est remis le dernier jour.

« Nous avons été séduit par ce concept, qui s’inspire des méthodes Freinet et Montessori et a pour objectif le plaisir d’apprendre et l’épanouissement des enfants grâce notamment à la la mise en confiance et la coopération » explique Brigitte Ramond, adjointe à l’Ėducation et au Handicap. « Nous avons souhaité qu’il soit accessible à tous grâce à un tarif adapté en fonction du quotient familial ».